30 avril 2012

Capricieuse?!

 - Arrêtes tes caprices!
Lorsqu'on a une trentaine d'années et qu'on entend une telle remarque, on se pose bien des questions.
Moi capricieuse...  Est-ce un caprice que de lui dire que j'ai envie de lui?
 C'est vrai, bien souvent c'est dans l'instant que j'ai envie de lui, mais je ne vois pas comment je pourrais lui dire... "Petit cœur, il se pourrait que l'envie de ta bite se fasse sentir dans 5-6 jours". 
Non, cela n'aura de sens, même si j'aime cette idée de retrouvailles à venir, mais qu'il est bon de sentir le désir me surprendre et d'être baisé immédiatement. 
J'aimerais pouvoir ainsi sauter dans ma voiture, pointer à son bureau et le happer entre deux rendez-vous, dans un café ou dans un parking, sous une cage d'escalier, peu importe où, juste quelques minutes, des minutes où il s'enfoncera en moi et me baisera rapidement. 
Au pire satisfaire mon envie en le prenant simplement dans ma bouche... Glisser sous son bureau, baisser son pantalon et recevoir son foutre sur ma langue. Oui, j'aimerais qu'il assouvisse mon envie à la hâte. Que je sois sa petite branlette de cinq minutes.
J'ai envie de surprise, d'une baise à la va vite, j'ai envie d'être plaquée contre mur et de me rhabiller alors qu'il sera déjà parti, j'ai envie de jouir étouffée par sa main sur ma bouche.  Alors qu'il me murmura "Chut, tais-toi!"
Moi, capricieuse, voyons! Quelle injure! Aussi lorsque j'entends cette phrase, je rumine, je dispute, je l'enrage, je l'enrage tellement qu'il saute dans sa voiture pour venir me régler mon compte. Je tremble, je prends peur... Au final, j'aime comme il le règle.
-Tu la veux? Viens-là, tu vas me sentir!
Moi, capricieuse? Non, juste une folle qu'il me possède.
 

20 avril 2012

Parce Que Je Suis...

La nuit dernière j'ai fais un drôle de rêve, je me suis vu dans une chambre d'hôtel, le cœur battant me préparant à recevoir un homme, un homme que je connaissais très peu, mais il était plaisant de l'attendre...
Tout en laissant remplir mon bain, je dépliais sur le lit ma superbe lingerie, du rouge sous un long déshabillé. Le bain prit, j'enduisais mon corps d'une petite huile parfumée, puis  délicatement je commençais à enfiler ma petite tenue. Mon soutien gorge s'alliait parfaitement avec la petite perle que je porte à mon cou, elle se posait élégamment entre mes seins. Ma culotte épousait mes fesses, mon serre-taille porte-jarretelles affinait ma taille... Le reflet que me renvoyait le miroir me satisfaisait, j'étais ravissante... J'esquissais un sourire, heureuse d'imaginer mon pouvoir de séduction décuplé.  
Puis, je m'assis sur le bord du lit pour enfiler mes bas... Me relevais, accrochais les jarretelles, mes talons aux pieds , je me remis à  nouveau devant le miroir pour admirer le tout... Et là, catastrophe!!! Un de mes bas c'était effilé!  L'horreur!! C'était horrible, si horrible, que je me réveillais en sursaut, le cœur palpitant...Cette image de moi-même m'était insupportable. Mon monde s'était écroulé... Était-ce un présage?
A l'aube, je courrais du côté d’Haussmann, et là pour le coup, je ne prenais pas une paire de bas, mais une bonne dizaine... Je ne voulais pas vivre cette effroyable situation. Je ne voulais plus connaître cet état de stress monstrueux.
Vous souriez?? Ne souriez pas, ne vous moquez pas de mes "grands" soucis.
Ou peut-être que si, riez, moquez-vous de moi,  parce que dans le fond, il existe des situations bien plus graves, plus pénibles, plus urgentes que celle là, des situations qui minent, tuent, et brident notre libido, notre vie. Des situations qui ne sont pas toujours simples à résoudre dans l'immédiat, certes,  mais qui peuvent être "entendues". Et dans quelques jours, il nous ait donné la possibilité de nous faire entendre, pour toutes ces vraies situations, pensez à aller voter. Peu importe pour qui, c'est votre choix mais ne me laissez pas moi (et mes problèmes de bas) ou les autres décider pour vous.  

Dimanche aux urnes. 
Je vote, donc je suis.

17 avril 2012

D'humeur...

11 avril 2012

Concupiscents.

J'ai revu James.
J'aurais pu écrire évidemment! Ce n'était que la millième fois que nous nous séparions. Et pourtant cette dernière fois était bien différente... Vraiment différente. Je me suis levée un matin et j'ai ressenti pour la première fois un sentiment profond de culpabilité. Tout est arrivée par une petite phrase de sa part, je ne me souviens d'ailleurs comment elle est apparu dans notre discussion... Il me répondait... "Non, bien sûr, ce n'est pas grave, cela fait tout juste (X) années que  nous nous fréquentons." . J'aurais pu banaliser la phrase et me dire... "Bah, plusieurs années, plusieurs années, certes, mais nous nous sommes vus que quelques fois..." Mais non...
Ses longues années  je l'ai fréquenté assidûment. Les seuls grands moments où nous nous sommes peu vus sont les longues semaines de vacances d'été. C'est dire! Ce n'est guère l'amour fou entre nous (par pudeur, je n'aime pas penser à lui en ces termes) mais le sexe fou. J'aime me perdre dans ses bras, j'aime quand il me baisamour, j'aime cette invitation à la sensualité, à la découverte de mon corps qu'il n'a cessé de cultiver, j'aime son audace. Ce matin là, j'ai réalisé que je m'épanouissais dans un contexte que j'affectionnais plus que tout mais que j'avais égoïstement choisi. J'étais dans un confort, un confort que j'entretenais parce que seule moi m'y sentais bien... Alors j'ai voulu respecter la norme.

Hélas, mon désir pour lui à prit le pas sur ma culpabilité. Il m'a manqué. Nos rendez-vous me manquaient. Les années avaient passées, et j'éprouvais toujours cette excitation à me préparer pour lui, il  me le rendait bien, il bandait toujours aussi fort et dur lorsque j'apparaissais. Cette situation était celle où je me retrouvais le plus. Bien distincte, elle ne prenait pas le pas sur ma vie, bien au contraire, elle s'alliait parfaitement à ma vie. Avec lui, ma fascination pour les courtisanes prenait vie. J'étais sa Catin Puritaine.

À nouveau nous avons choisis sans l'ombre d'une hésitation la chambre 9* de la Villa Glamour. Pour ma lingerie ce fut le blanc, il aime me voir en blanc. À mesure que je me préparais, j'étais surexcitée comme si c'était une première fois, je maquillais et je fantasmais le moment à venir, plus je fantasmais, plus je sentais mon entrejambe se remplir, j'ai du retirer mon tanga pour ne point le tremper. Mon clitoris était si gonflé... Si bien que je me suis appuyée sur mon lavabo et je me suis laissée aller. J'ai glissé un doigt dans chatte, ressentir les sécrétions de ma chatte eurent l'effet d'une détonation. J'en ai jouis. 

Lorsque nous nous sommes retrouvés, en nous dirigeons vers l'hôtel, j'ai relevé légèrement ma petite robe, laissant apparaitre la limite de mes bas et porte jarretelles, sa main s'est posée sur mes jambes, il les caressées, puis s'est posée sur mon sexe, ma culotte était déjà bien humide.

Une fois la porte de la chambre fermée derrière nous, je n'avais envie que d'une chose, le prendre dans ma bouche... J'aime l'odeur de son sexe, j'aime sucer sa bite, j'aime entendre son premier souffle lorsque je le prends en bouche... Ce petit... "Oooh" est si délicieux. J'ai joué de sa bite de longues minutes.. Il s'est enfoncé plusieurs fois au fond de ma gorge... Puis à son tour, il m'a offert le plus joli des cunnilingus... Je l'avais tellement voulu, que j'ai jouis sur sa langue. Précoce, je suis. Nous venions de nous retrouver.

Je me suis allongée sur le ventre pour apprécier un peu plus les quelques secondes qui suivent l'orgasme, son corps a recouvert le mien, ses mains parcouraient mes jambes, caressaient mes fesses, puis il m'a masturbé, c'était bon, très bon, il secouait vigoureusement ma chatte, les clapotis de ma chatte se mêlait à mes gémissements... J'étais fin prête à le recevoir, nous avons échangé nos places, et j'ai chevauché lentement son sexe, si lentement que je bénéficiais par les frottements de mon clitoris sur son pubis d'un plaisir clitoridien et vaginal à la fois... C'était merveilleusement bon.

Lorsque je le sentis prêt, je me retirais et je le pris à nouveau dans ma bouche... Il branla  son sexe et jouis sur ma langue à son tour.

L'entendre tout en ressentant son liquide tiède se répandre sur ma langue m'avait manqué. 
 

*J'aime la vue de ces marches lorsqu'on ouvre la porte de cette chambre, c'est fort excitant de les gravir  puis de découvrir ce grand lit.